Construit par le duc de Guise au XVIe siècle, il évolua au cours des siècles et devient la résidence favorite du dernier roi des Français : Louis-Philippe.
Le château évoque le souvenir de ses propriétaires successifs (les Guise, la Grande Mademoiselle, le comte de Paris) à travers ses collections et ses décors.
A découvrir au fil de la visite :
La vie quotidienne sous Louis Philippe, décoration signée Viollet-le-Duc.
Des travaux, des dons et des achats ont permis de reconstituer le mobilier d’origine et différents services de porcelaine de Sèvres. Le château a ainsi pu retrouver une ambiance proche de celle qui y régnait, en pleine époque romantique, lors des séjours de la reine Victoria.
Le parc et le jardin à la française : lieux charmants qui poussent à la flânerie.
Tarifs
Adultes individuels (+ de 16 ans) : 5,50€
Adultes en groupe de 10 personnes et plus (+ de 16 ans) : 5€
Jeunes (6 à 16 ans) individuels : 2,50€
Jeunes en groupe de 10 personnes et plus (6 à 16 ans) : 2€
Etudiants individuels (sur présentation de la carte) : 2,50€
Etudiants en groupe de 10 personnes et plus (sur présentation de la carte) : 2€
Gratuit pour les moins de 6 ans
Visite avec tablette, parcours enfant et adulte : supplément de 2 €
Ouverture
Le Musée Louis-Philippe, au sein du Château d’Eu, ouvre ses portes du 15 mars au 5 novembre 2023 (inclus). Les horaires sont les suivants : 10h00-12h00 et 14h00-18h00. Fermeture de la billetterie à 11h30 et 17h30. Le château musée est fermé le mardi toute la journée et le vendredi matin.
Inauguré en 1857, il est aujourd’hui un lieu de spectacle vivant qui accueille une programmation variée.
Ouverture
Entrée libre du mardi au vendredi de 14h à 18h (sauf les jours de représentation)
Historique
En 1844, le roi Louis-Philippe fait construire un groupe de sept bâtiments à proximité du château. Il confie les travaux à l’architecte Fontaine (1762-1853) assisté par Alexandre Joseph Legrand (1804-1863). Le bâtiment, qui n’est pas encore le théâtre, est alors un garde-meuble. Après la chute du régime (1848) et la mort de Louis-Philippe (août 1850), les bâtiments sont vendus. A cette époque, la municipalité eudoise cherche à quitter son hôtel de ville, jugé vétuste. Elle achète les sept bâtiments (appelé la Smala, nom donné en souvenir de la smala d’Abd-el-Kader prise par le duc d’Aumale en Algérie, fils de Louis-Philippe) en juillet 1855 pour y installer son nouvel hôtel de ville. La transformation des bâtiments est confiée à l’architecte Legrand. Le futur théâtre est d’abord prévu comme un lieu de réunion et c’est sous la pression d’amateurs désireux de voir la ville se doter d’un vrai théâtre que la salle évolue. L’hôtel de ville est inauguré le 13 mai 1857, vraisemblablement le théâtre aussi. Jusqu’à la première moitié du XXème siècle, le théâtre a un usage polyvalent (remise de prix, bals ou matchs de boxe…). En 1975, le bâtiment est Inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Mais devant le mauvais état, l’édifice est fermé au public sur décision de la commission de sécurité le 1er mars 1984.
Le collège des Jésuites est bâti en 1580 par Henri de Lorraine, duc de Guise, dit « le Balafré », marié à Catherine de Clèves, 26e comtesse d’Eu. La chapelle est bâtie en 1613 par Catherine, en mémoire de son défunt époux, assassiné à Blois en 1588.
Architecture Renaissance et Louis XIII, à l’assemblage de pierres et de briques orangées. De chaque côté du choeur, mausolées ornés de bas reliefs, sculptures et statues en marbre blanc et noir.
Visites du 1er mars au 30 novembre : de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h dimanche et jours fériés : de 15 h à 18 h uniquement pendant les périodes d’expositions.
Durant l’année c’est un lieu d’expositions temporaires
Ce système de liaison urbaine utilise la technique de l’ascenseur incliné. L’utilisation des quatre cabines est gratuite et ouverte à tous. L’accès pour les personnes à mobilité réduite est aisé.
Le funiculaire fonctionne tous les jours de l’année (arrêt possible pour la maintenance et en cas de fortes rafales de vent, se renseigner sur les panneaux lumineux).
Nîchés au cœur de la forêt domaniale, aux confins de la Normandie et de la Picardie, les vestiges archéologiques du “Bois l’Abbé” sont implantés sur au moins 23 hectares. Le site, culminant à 131 m d’altitude, domine au nord la vallée de la Bresle et au sud-ouest, la petite vallée sèche de Saint-Pierre-en-Val.
Découvert de manière fortuite à la fin du XVIIIe siècle lors du percement de la route d’Eu à Réalcamp, le site a fait l’objet de fouilles successives dès le 1er quart du XIXe siècle et au cours de la 1ère moitié du XXe siècle.
Les recherches sur le théâtre et les temples contribuent à leur compréhension et permettant de circonscrire un ensemble d’une trentaine d’hectares, dont 23 sont classés Monuments Historiques en 1987.
La collégiale Notre-Dame et Saint-Laurent O’Toole à Eu (Seine-Maritime) était à l’origine le lieu de culte d’une abbaye qui fut détruite sous la Révolution. Cette église, construite entre 1186 et 1240, était celle des chanoines de Saint-Victor. La collégiale fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840.
Histoire
Au début du XIe siècle, les comtes d’Eu fondent une collégiale. En 1119, elle devient une abbaye. En 1181, Saint-Laurent, archevêque de Dublin y meurt. L’église, reconstruite en 1186, prend alors son nom. Les différents bâtiments de l’abbaye sont achevés en 1230. L’église subit les incendies de 1426 et 1475 qui touchent la ville d’Eu. Au cours de son histoire, elle passe de la Congrégation de Saint-Victor, puis de Sainte-Geneviève de Paris. À la Révolution française, l’abbaye est supprimée. Ses bâtiments sont détruits et seul reste aujourd’hui son église. Elle acueilla la sépulture de Saint-Laurent puis celle des comtes d’Eu, ainsi que d’illustres personnes.